CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR CONNEXION LAURENTIDES, EN COLLABORATION AVEC ÉCONOMIE sociale LAURENTIDES
Économie circulaire, Innovation sociale, Connexion Laurentides, Nos partenaires
Polyvalente, l’innovation sociale est avant tout un processus qui vise à améliorer la vie des individus dans un contexte donné. C’est un processus puisque le concept implique nécessairement une transformation, un changement qui traduit un désir d’amélioration au point de vue sociétal.
Que ce soit par l’ajout de nouvelles installations, de nouveaux services ou produits, le but de l’innovation sociale est de répondre à un besoin contribuant à améliorer la vie des individus en société.
Selon le Réseau québécois en innovation sociale, voici la définition de l’innovation sociale :
« Une innovation sociale est une nouvelle idée, approche ou intervention, un nouveau service, un nouveau produit ou une nouvelle loi, un nouveau type d’organisation qui répond plus adéquatement et plus durablement que les solutions existantes à un besoin social bien défini, une solution qui a trouvé preneur au sein d’une institution, d’une organisation ou d’une communauté et qui produit un bénéfice mesurable pour la collectivité et non seulement pour certains individus. La portée d’une innovation sociale est transformatrice et systémique. Elle constitue, dans sa créativité inhérente, une rupture avec l’existant. » Déclaration québécoise pour l’innovation sociale, RQIS (2011)
À la lueur de cette définition, il est clair que l’impact sociétal de l’innovation sociale est grand et qu’elle s’adresse à tous.
1. Émergence d’un désir de sortir des pratiques courantes
Sortir des pratiques courantes ne signifie pas obligatoirement tout réinventer. Cela peut se concrétiser par : la modification d’une pratique déjà existante, l’application de connaissances provenant d’un autre milieu, comme par exemple un transfert de résultats de recherche sur le terrain.
2- Mobilisation d’une diversité de connaissances et de compétences
La mobilisation des connaissances et des compétences permet de multiplier les angles de vues d’une problématique par le regroupement et l’interaction d’acteurs provenant de divers secteurs et domaines d’intervention. Elle facilite le processus puisqu’elle contribue à construire de nouvelles connaissances qui poussent les individus à élargir leur cadre de réflexion.
3- Rétroaction
La rétroaction, c’est la collaboration avec des preneurs potentiels durant l’expérimentation d’une nouvelle pratique. En plus de bénéficier de l’innovation sociale ou de l’utiliser, les preneurs participent (en particulier lors de la phase pilote) à son élaboration et à son évaluation afin d’assurer une juste adaptation aux besoins identifiés.
4- Appropriation
L’appropriation signifie que la nouveauté créée suscite un intérêt, une volonté d’utilisation de la part des preneurs, soit par son intégration dans leurs pratiques courantes ou, pour le cas des bénéficiaires, par son utilisation directe.
Source : Réseau québécois en innovation sociale
1) Les porteurs
Les porteurs sont à l’origine du projet novateur. Visionnaires, prêts à prendre des risques et emplie d’une volonté de changer la société, ce sont eux qui créent, promeuvent et propulsent l’innovation sociale.
Rôle : Créer; promouvoir et propulser l’innovation sociale.
Secteurs d’activités : Tous, individu seul ou en groupe.
2) Les bailleurs de fonds
Les bailleurs de fonds ont la fonction d’offrir le financement pour mettre en marche les processus d’innovation sociale. Ils soutiennent les démarches novatrices tout au long de leurs réalisations.
Rôle : financer les processus d’innovation sociale.
Secteurs d’activités : individus ou groupe d’individus issus du secteur public (gouvernement (provincial ou fédéral), ministères provinciaux et fédéraux, instances municipales (ville, municipalité, MRC), fonds subventionnaires) ou privé (entreprise privée, fondation, philanthropie, particuliers/citoyens/bénévoles/usagers).
3) Les partenaires de soutien
Les partenaires de soutien accompagnent et supportent les porteurs en partageant avec ceux-ci leurs connaissances, leurs expériences et leurs idées. Ils ont aussi comme fonction d’apporter une crédibilité au projet et d’assurer sa promotion en diffusant de la documentation sur son état.
Rôle : accompagner et soutenir les porteurs (transfert des connaissances, échange d’idées) ainsi que de documenter le projet (diffusion,promotion, partage)
Secteurs d’activités : Tous, individus ou groupe d’individus (gouvernement provincial/fédéral, ministères, villes/municipalité/MRC, organismes publics (corporations de développement économique communautaire, centres locaux de développement, partenaires publics (santé/services sociaux/éducation), chercheurs universitaires ou au niveau collégial, chaires de recherche, organismes communautaires, regroupements professionnels, syndicats, fondations, bénévoles, groupes de citoyens, médias locaux ou de masse (journaux, radio, télé), centres de liaison et de transfert (CLT).
4) Les preneurs
Les preneurs participent au processus et s’approprient l’innovation sociale afin d’en bénéficier. Parfois à la source du processus d’innovation social, ils mettent en œuvre les pratiques innovantes en participant aux discussions et au développement du projet (ajustements, évaluations).
Il y a deux types de preneurs :
Créatrice de richesse collective, l’économie sociale est l’art de mettre le social au service de l’économie. Avec ce modèle entrepreneurial de développement économique, les besoins et les enjeux de la communauté sont à l’avant-plan. Plutôt que les profits pécuniaires, c’est celle-ci qui est au centre et la principale bénéficiaire des retombées des projets d’économie sociale.
Économie sociale Laurentides agit à titre de pôle régional d’économie sociale dans les Laurentides. Sa mission est de mobiliser les acteurs de l’économie sociale afin de stimuler la concertation, ainsi que d’assurer la promotion et la valorisation des entreprises qui suivent le modèle entrepreneurial de l’économie sociale et qui sont au cœur du développement socio-économique de l’ensemble de la région des Laurentides.
En tant que pôle de l’économie sociale, ÉSL a notamment comme mandat de soutenir le développement de nouveaux projets, d’assurer la concertation des divers acteurs régionaux et locaux de l’économie sociale, ainsi que la représentation sur le plan régional et national. De plus, ils participent activement au développement des compétences et de la relève.
Pour ce faire, Économie sociale Laurentides a mis sur pied plusieurs projets et événements, autant pour les MRC que pour les jeunes. En voici quelques exemples :
Si vous avez des questions ou pour en savoir plus sur ÉSL, communiquer avec :
Anny Champoux
Agente de projets
Économie sociale Laurentides
(514) 703-6588
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